Veiller sur notre petit miracle avec les yeux et le cœur d’une mère.

cœur nuage

Il faut y croire !

Cette formulation apparaît comme une injonction et pourtant, c’est tout le contraire.

C’est le simple résumé de ce parcours long, difficile, déstabilisant, épuisant pour le corps et le cœur du couple que nous formons.

C’est une épreuve pour le couple avant de parvenir à devenir une famille.

Il en faut de l’amour pour ce parcours.

Il en faut de l’amour pour traverser ces tumultes et ce chemin pavé d’embûches et d’espoirs trompés.

Il en faut de l’amour pour écouter le gynécologue au visage grave, mais confiant  malgré tout après la ponction en expliquant que peu d’ovules ont pu être prélevés.

Il en faut de l’amour pour entendre la voix du biologiste pleine d’empathie nous annonçant qu’aucun embryon n’est viable car il brise, malgré lui, nos cœurs un peu plus à chaque fois.

Il en faut de l’amour pour supporter l’échec de la prise de sang tant attendue.

Il en faut de l’amour pour affronter le temps qui avance en dévorant encore le maigre espoir vacillant…

Et il en faut de l’amour pour lutter contre les « pourquoi? » et les « pourquoi nous ? ». Toutes ces questions que nous ne devons pas nous poser, certes, mais qui s’imposent à nous sans aucun filtre, sans aucune distance.

Cette aventure resserre encore un plus notre couple. Et le lendemain de Noël, la nouvelle tombe : notre cœur déborde de joie car le taux de bêta-HCG est positif.

Grâce à l’irh, nous sommes devenus une famille depuis que notre petit garçon au regard de rêveur illumine nos jours et nos nuits.

À vous qui lisez ces lignes, nous vous comprenons car nous avons été dans votre situation. Et c’est pour cela que nous vous témoignons tous nos plus vifs encouragements à garder espoir.

Nous profitons aussi de ce témoignage pour adresser notre plus profonde gratitude :

- À l’ensemble de l’équipe de l’irh qui a toujours su nous accueillir avec professionnalisme,  bienveillance, et surtout humanité.

- Au secrétariat de l’irh qui nous a écouté avec patience et répondu avec chaleur.

- Au laboratoire du Val d’ouest qui a toujours eu un mot d’encouragement lors de tous les prélèvements du parcours et leurs chaleureuses félicitations lors de la naissance de notre enfant.

- Au docteur Chomier qui a su par ses sourires et sa douceur nous inviter à garder l’espoir.

- Au docteur Sergeant qui a su par son humour et sa profonde humanité nous encourager envers et contre tout à continuer pour n’avoir aucun regret.

- Aux biologistes qui ont annoncé de bonnes nouvelles et ont su trouver le ton juste pour les mauvaises.

- Au docteur Marcilhacy qui m’a aidée avec bienveillance et un suivi très personnalisé à augmenter nos chances. Grâce à elle, j’ai perdu tous mes kilos de grossesse à peine sortie de la maternité.

- À mon médecin traitant (à qui je voue une confiance totale) qui nous a adressé au docteur Le Chatton. Il est à l’origine de notre famille. Les mots sont bien faibles pour exprimer toute notre reconnaissance envers lui.

- Au docteur Le Chatton, notre médecin référent qui a coordonné tout notre parcours avec patience, douceur, franchise sans jamais se départir de son optimisme. Elle a cru en nous et notre petit « champion » quand nous perdions la force d’y croire. Et la prise en charge ne s’est pas arrêtée à la remise du « fameux » dossier jaune, symbole d’une grossesse qui se poursuit. En effet, elle a su nous    trouver un obstétricien à la hauteur de cette grossesse précieuse. A son tour, il nous a accueillis avec bienveillance, humanité et chaleur. Nous lui serons toujours reconnaissants pour son suivi, son écoute et la mise au monde de notre bébé. Ses visites pleines de conseils et de prévenance à la maternité nous ont tant apporté.

Grâce à tous ces acteurs du corps médical, je peux aujourd’hui écrire ces lignes et veiller sur notre petit miracle avec les yeux et le coeur d’une mère.

G. 27/09/21