Voici bientôt 2 mois que notre petit Joseph est arrivé dans notre vie. Toutes les difficultés me paraissent aujourd'hui bien loin et c'est fou comme on oublie...
Je me souviens, c’était étrange d'aller à notre premier rendez-vous à l'institut Rhônalpin pour évoquer nos difficultés à concevoir un bébé, tout ça c'est tellement personnel et c'est loin d'être évident de se mettre à nu devant quelqu'un. Madame Le Chatton nous a tout de suite mis en confiance, moi et mon conjoint nous sommes sortis plus positif que jamais. Ce nouvel espoir et savoir qu'on allait pas être tout seul face à notre problème, on était déjà plus léger...
Quelques mois plus tard, nous avons commencé les inséminations artificielles. La première piqure m'a beaucoup impressionné, puis c'est devenu facile et j'avais moins d'appréhension. Pour mon compagnon aussi, aller faire un spermogramme c'était pas un rêve à la base et puis je dirais qu'avec le temps c'était devenu banal. Il fallait être organisé, il y a un protocole avec beaucoup de rendez-vous. C'était notre priorité absolue, alors tant pis pour le travail, les amis, les vacances, cette chance, il fallait la saisir. Je suis indépendante et j'ai préféré refuser des contrats pour être moins stressée, annuler des week-end ou des soirées. C'est fatiguant, c'est stressant et je suis de nature anxieuse alors je me suis parfois un peu repliée sur moi-même... C'était ma façon d'affronter "l'épreuve". L'institut Rhônalpin, c'est l'endroit ou je retrouvais espoir... La douceur et la bienveillance de Madame Le Chatton me réconfortait et même quand le résultat était négatif je ressortais toujours avec le sourire.
Après plusieurs tentatives, nous avons débuté une FIV. Pour mettre toutes les chances de notre côté, j'avais pris contact avec un ostéopathe pour soulager les tensions corporelles et un hypnothérapeute pour affronter cette nouvelle étape de façon plus sereine (j’avais quelques vieux démons à exorciser.) Le protocole est plus lourd et j’ai préféré ne pas travailler ce mois-ci pour pouvoir me concentrer sur notre objectif et garder du temps pour voir des amis et me détendre. Je ne suis pas du genre cachottière et finalement beaucoup de gens autour de moi était au courant de notre démarche, je pense que ça m'a aidé de pouvoir en rire et parfois pleurer avec mes proches. Pour la ponction, j’ai choisi l’anesthésie par l’hypnose, car je redoutais l’anesthésie générale et ça a bien fonctionné. On a transféré un seul embryon. Et puis, il a fallu attendre et c’est toujours le plus difficile dans toute cette histoire… Attendre, attendre, on compte les jours et c’est les montagnes russes, un jour, on y croit et plus le lendemain. Finalement, cette fois-ci, c’était positif ! Quelle joie ! C’est dingue, on a l’impression d’avoir franchis la ligne d’arrivée, mais finalement, c’est juste le début, il reste 9 mois encore !
Je suis très heureuse de pouvoir témoigner aujourd’hui et j’espère que ça pourra aider. Je passais beaucoup de temps à lire des témoignages pendant ce parcours et c’est chouette de savoir qu’on est pas tout seul à vivre ça. Ça a été une expérience difficile et malgré tout enrichissante, on en ressort grandi et plus fort dans son couple, un vrai chemin de vie. Ce n'est pas évident d’être toujours positif, de garder le cap et l’équipe de l'institut Rhônalpin m’a beaucoup aidé dans ce sens. Un immense merci à toute l’équipe et madame Le Chatton qui nous a écoutés, soutenues, encouragés pendant cette période. Je vous souhaite à tous du courage mais vous êtes, c'est sur, entre de bonnes-mains :)
Agathe.